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2020

Le Temps suspendu

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Le 29 janvier, arrivant à l’aéroport de Los Angeles pour prendre l’avion pour Paris, Jean-Pierre Houdin est surpris de voir des centaines de passagers arrivant d’Asie portant tous un masque sur le visage ; le premier indice que quelque chose d’inhabituel se passe de l’autre côté du Pacifique.

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Au début du mois de février, Hany Helal adresse un e-mail aux membres des équipes de ScanPyramids afin de fixer une date pour une réunion de travail à Paris vers la fin mars ; finalement, les dates choisies sont le 26 et 27 mars. De nouvelles données sont attendues des matériels implantés dans la Grande Galerie, les vides au-dessus de la Chambre du Roi et la chambre souterraine.

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Le 16 mars, la situation sanitaire liée à la pandémie COVID-19 qui vient d’être déclarée s’est dramatiquement détériorée, aboutissant au premier confinement général en France. Pour la mission ScanPyramids, c’est l’entrée dans l’incertitude, la première victime étant l’annulation de la réunion de travail de la fin mars. A cette époque, personne ne peut imaginer ce qui va se passer dans le futur, cette pandémie étant devenue mondiale.

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Le temps suspendu s’est lentement mais sûrement prolongé, les « vagues » successives d’agression d’un virus en perpétuelle mutation étant sans fin. Jean-Pierre Houdin commence à penser que pour la mission ScanPyramids une époque est terminée et que son avenir n’est plus assuré tellement il est lié à la fin de la pandémie. Pour lui, une veille intellectuelle est quand même productive, accompagnée par quelques esquisses rapides ici et là.

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En Egypte, le matériel installé dans la pyramide attend patiemment le retour des équipes, le site étant fermé.

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