2016
Les 3 découvertes
de la mission ScanPyramids
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Entre janvier et mars, une première mission test des muons est réalisée par le Dr Morishima et l’équipe de Nagoya avec la pose de plaques à émulsion dans le couloir descendant, entre le couloir ascendant et l’entrée d’origine.
Le 1er juin, la mission de muographie officielle dans la Pyramide de Kheops démarre avec la pose de trois plaques, représentant une surface de 0,75 m2, dans le couloir descendant.
A l’invitation du “Johnson County Community College” d’Overland Park, Kansas, Jean-Pierre Houdin donne une conférence en 2 parties dans ce collège de 40.000 élèves, dont le Campus est digne des plus grandes universités américaines :
Le 27 avril, « Kheops Révélé » (la construction de la pyramide)
Le 28 avril, « Kheops Renaissance » (le second parcours vers la Chambre du Roi); au total plus de 500 personnes ont assisté à celles-ci.
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En Juin 2016, une seconde mission infrarouge est réalisée par l’équipe de l’Université Laval dans le but d’enregistrer des données sur de longues durées. Deux séquences consécutives d’acquisition sur 24 heures sont réalisées à une distance de 175 m et une troisième à une distance de 100 m de la face Nord. Elles confirment la présence d’une anomalie thermique au niveau des chevrons de l’entrée.
Le 30 août, Jean-Pierre Houdin achève une 4ème mise à jour de son étude « Analyse critique du Plateau de Gizeh » du 18 février 2010.
Le 14 septembre, l’équipe de Nagoya présente à l’équipe de ScanPyramids les premiers résultats montrant la présence d’une anomalie notoire. La comparaison avec une simulation de l’entrée reconstituée en 3D montre que les trois plaques ont toutes révélé un excès de muons supérieur à 5 sigma qui permet de valider la découverte d’un vide à l’arrière des chevrons en face Nord.
Le CEA (Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives) rejoint la mission ScanPyramids durant l’année 2016, avec son équipe dirigée par Sébastien Procureur.
En octobre, le CEA annonce, suite à des essais tests, la découverte d’une cavité C1, identique à la cavité C2 connue, sur l’arête Nord-Est par ses trois télescopes. Cette cavité C1 se trouve à une vingtaine de mètres au-dessus de la cavité C2 et est également sur le parcours de la rampe intérieure.
Le 15 octobre, la mission ScanPyramids publie un communiqué de presse annonçant cette découverte :
« Après avoir mis en œuvre ces trois techniques complémentaires, nous pouvons confirmer l'existence d'une « cavité » cachée derrière la face Nord, qui laisse deviner un ou plusieurs couloirs superposés qui s’enfoncent dans le cœur de la Grande Pyramide ».
Le 22 novembre, lors d’une séance de travail à Paris, les équipes scientifiques de muographie japonaises de Nagoya et du KEK annoncent la découverte d’une très importante anomalie (Cavity) à la verticale de la Grande Galerie. Présent à cette réunion, Jean-Pierre Houdin, voyant les images de cette anomalie, indique immédiatement aux participants que celle-ci doit être liée à la présence d’une seconde Grande Galerie complétant le système à contrepoids.
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Pour Nagoya, cette anomalie mesure environ 30 m de longueur et son épicentre se trouve à une hauteur d’environ 53,30m au-dessus du sol de la Chambre de la Reine; deux positions sont possibles pour cette cavité: soit horizontale, soit inclinée parallèlement à la Grande Galerie en dessous.
Le 25 novembre, Jean-Pierre Houdin réalise un croquis en plaçant l’anomalie à un niveau plus bas qu’il juge plus réaliste, à savoir son quai haut au niveau +63,05m. Il estime sa longueur plus près des quarante mètres que de la trentaine annoncée.
Dans la foulée, Jean-Pierre Houdin et Denis Denoël entament de longues études sur la définition des caractéristiques techniques de l’apport d’un second contrepoids dans une seconde Grande Galerie baptisée GG2 (la première étant baptisée GG1) dans le hissage des monolithes de la superstructure au-dessus de la Chambre du Roi.
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CEA - ScanPyramids