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2014

La mission - 2e essai

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Le 11 février, pour l’association de Madeleine Peters Destéract, égyptologue qui soutient la théorie depuis de nombreuses années, Jean-Pierre Houdin donne une nouvelle conférence à Rocquencourt.  Grâce à elle, il rencontre le 22 mai l’égyptologue Pierre Tallet qui dirige une mission depuis plus de 15 ans sur le site de Ouadi El-Jarf, plus connu sous le nom de port de Kheops. Celui-ci a mis à jour de nombreux papyrus et, bien qu’il ne soit pas fait mention d’une méthode de construction, il a pu déchiffrer d’intéressantes informations sur l’approvisionnement du chantier qui sont tout à fait cohérentes avec la théorie.

 

Suite à un échange d’e-mails, le 10 mars le Dr Hiroyuki Tanaka informe Jean-Pierre Houdin d’un prochain contact par la télévision japonaise NHK, celle qui avait fait un documentaire sur la théorie en 2009. La NHK devant fêter son 90ème anniversaire en 2015 et le département scientifique de la chaîne souhaitant réaliser un nouveau documentaire sur les pyramides d’Egypte, elle est en discussion avec le Dr Tanaka pour une éventuelle mission sur la pyramide de Kheops utilisant la radiographie des muons. Ce dernier indique aux représentants de la NHK qu’il doit prochainement utiliser cette technique en collaboration avec Jean-Pierre Houdin et Dassault Systèmes.
Le 24 mars, Jean-Pierre Houdin rencontre à Paris Toshihide Yabuki, Koichi Jo et Mutsumi Funato de la NHK.
Le 26 mars, une seconde rencontre a lieu chez Dassault Systèmes, avec l’équipe Kheops et Hany Helal. Mrs Yabuki et Jo font une longue présentation du projet de la NHK : la partie scientifique serait réalisée sous la direction du Dr Tanaka en collaboration avec les universités de Tokyo et de Nagoya et le KEK, équivalent japonais du CEA français. A la suite de cette réunion, plusieurs simulations des différentes techniques de radiographie des muons proposées par les japonais seront réalisées.

 

Début juillet, Mehdi Tayoubi et Jean-Pierre Houdin se rendent à Québec pour rencontrer l’équipe infrarouge de l’Université Laval. Le dossier est pratiquement prêt et il est décidé d’intégrer Jean-Claude Barré, es qualité d’expert invité, dans l’équipe de l’université en raison de sa grande expérience sur le terrain. De son côté, pendant l’été, l’équipe Japonaise a procédé à différentes simulations sur des modèles numériques des pyramides de Khephren et de Mykerinos ; au bout de 100 jours, les meilleurs résultats sont obtenus avec le matériel de l’Université de Nagoya, des « plaques sensitives » de faibles dimensions.  Dans le cas de la pyramide de Kheops, la durée d’exposition permettant de détecter des vides serait de l’ordre de 5 à 6 mois.
Pour des raisons d’emploi du temps, le Dr Tanaka ne peut malheureusement plus participer à la mission.

Fin septembre, 2 dossiers de présentation, un pour l’infrarouge et un pour la radiographie des muons, sont remis à Hany Helal. Grâce à ces dossiers et son action très efficace au Caire, le projet de mission suscite désormais beaucoup d’intérêt de la part des Autorités Egyptiennes. Le Ministre des Antiquités, le Dr Eldamaty, donne son accord de principe pour le dépôt d’une demande officielle.

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Le 21 septembre, à l’invitation de la Mairie et dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine, Jean-Pierre Houdin donne une conférence à la « Cité de l’Or – Pyramide des Arts » de Saint-Amand-Montrond (Cher).

 

Le 18 octobre, à l’invitation de Mark Buttler, Président de la RE-ARC (Reconstructive and Experimental Archaeology organization), Jean-Pierre Houdin donne une conférence en 2 parties sur ses travaux sur la pyramide de Kheops au Schiele Museum de Gastonia (Charlotte) en Caroline du Nord.


Le 25 octobre, Henri Houdin, « Père » de la théorie de la rampe intérieure, co-fondateur et Président d’honneur de l’ACGP décède subitement à l’âge de quatre-vingt-onze ans. Sans lui rien ne serait arrivé, tout simplement. Malheureusement, les lenteurs et les obstacles dressés sur le chemin de la connaissance au sujet de la construction des pyramides par les tenants de la « Pensée Unique » et ceux qui ont le pouvoir, le Dr Hawass en premier, ne lui auront pas permis de « suivre » une mission scientifique sur le terrain pour laquelle il avait donné tant d’énergie et de temps. L’Histoire finira peut-être par lui donner raison.

Henri HOUDIN

3 mai 1923 / 25 octobre 2014

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